Névrose
Ça y est. Il neige…
Oui, ok, vous vous en tapez. Mais il neige quand même…
À part ça…? Je crois que je vais devoir revoir ma façon de me réveiller. Ah oui, je ne vous ai pas encore expliquer mes névroses obsessionnelles du réveil.
Alors, comment dire? J’ai toujours peur de louper le réveil. Donc, j’en ai plusieurs.
Mon radio réveil est réglé sur bip. Il sonne hurle une première fois, cinq minutes avant l’heure. Puis une seconde fois, à l’heure dite du réveil effectif. Mais la précision importante se trouve dans l’emplacement du réveil. À l’autre bout de la pièce. Pour que je sois obligée de me lever.
Donc. Première sonnerie. Je me lève, me cogne régulièrement le petit orteil contre la table en pestant et j’éteins le réveil. Avant de retourner sous la couette, j’allume la cafetière et je mets le chauffage à fond.
Retour au lit.
Deuxième sonnerie de réveil. Deuxième traversée épique. Deuxième retour au lit.
Simultanément, deux minutes plus tard, le portable et le fixe se mettent à sonner. Avec quelques secondes de décalage.
Là, comme j’ai toujours prévu beaucoup de marge, je règle l’un et l’autre pour qu’ils sonnent cinq minutes plus tard.
Et c’est enfin à ce moment-là que la lumière s’allume, que le café coule, et que la Marinette se rue sous la douche.
C’est tout les matins pareils. Tous.
C’est stupide, parce que je ne loupe jamais le réveil.
Mais il me faut ces sécurités-là. Maintenant qu’il neige, il va même falloir avancer l’heure de lever pour les éventuels soucis de déneigement.
Et tous les soirs, je vérifie quinze fois que les réveils soient bien opérationnels. Tout comme je vérifie vingt fois que la porte d’entrée est fermée.
Obsessionnelle, je vous avais dit. Professeur, c’est grave?
Seulement, depuis peu, j’ai à nouveau une voisine. Elle n’a pas du tout les mêmes horaires que moi. Du coup, je me dis que je devrais peut-être arrêter le coup du réveil à l’autre bout de la pièce…au cas où elle l’entendrait…
Oh, et puis zut, elle a qu’à dormir avec des boules quies. Ou apprendre à dire bonjour, après quoi, je consentirais à voir pitié d’elle le matin…! Non mais oh!
C’était les aveux de névrosée du jour…
Multikiss, Maxitchao…
Oui, ok, vous vous en tapez. Mais il neige quand même…
À part ça…? Je crois que je vais devoir revoir ma façon de me réveiller. Ah oui, je ne vous ai pas encore expliquer mes névroses obsessionnelles du réveil.
Alors, comment dire? J’ai toujours peur de louper le réveil. Donc, j’en ai plusieurs.
Mon radio réveil est réglé sur bip. Il sonne hurle une première fois, cinq minutes avant l’heure. Puis une seconde fois, à l’heure dite du réveil effectif. Mais la précision importante se trouve dans l’emplacement du réveil. À l’autre bout de la pièce. Pour que je sois obligée de me lever.
Donc. Première sonnerie. Je me lève, me cogne régulièrement le petit orteil contre la table en pestant et j’éteins le réveil. Avant de retourner sous la couette, j’allume la cafetière et je mets le chauffage à fond.
Retour au lit.
Deuxième sonnerie de réveil. Deuxième traversée épique. Deuxième retour au lit.
Simultanément, deux minutes plus tard, le portable et le fixe se mettent à sonner. Avec quelques secondes de décalage.
Là, comme j’ai toujours prévu beaucoup de marge, je règle l’un et l’autre pour qu’ils sonnent cinq minutes plus tard.
Et c’est enfin à ce moment-là que la lumière s’allume, que le café coule, et que la Marinette se rue sous la douche.
C’est tout les matins pareils. Tous.
C’est stupide, parce que je ne loupe jamais le réveil.
Mais il me faut ces sécurités-là. Maintenant qu’il neige, il va même falloir avancer l’heure de lever pour les éventuels soucis de déneigement.
Et tous les soirs, je vérifie quinze fois que les réveils soient bien opérationnels. Tout comme je vérifie vingt fois que la porte d’entrée est fermée.
Obsessionnelle, je vous avais dit. Professeur, c’est grave?
Seulement, depuis peu, j’ai à nouveau une voisine. Elle n’a pas du tout les mêmes horaires que moi. Du coup, je me dis que je devrais peut-être arrêter le coup du réveil à l’autre bout de la pièce…au cas où elle l’entendrait…
Oh, et puis zut, elle a qu’à dormir avec des boules quies. Ou apprendre à dire bonjour, après quoi, je consentirais à voir pitié d’elle le matin…! Non mais oh!
C’était les aveux de névrosée du jour…
Multikiss, Maxitchao…