Lacrymal Circus
« Ce soir les cumulus, jettent sur ma vie une ombre ivoire ».
Ambiance nostalgique.
Pas évident d’entrer dans l’âge où tout le monde pense que la norme est d’être marié, ou presque, d’avoir des projets d’avenir à deux, pour devenir trois, et plus si affinités.
Il y a dix ans, je pensais qu’à 24 ans, je serai en effet mariée, ou presque, et que j’ébaucherais des projets de famille. Je pensais que j’aurais un boulot épanouissant, un chez-moi bien à moi, et à lui.
Lui, l’inconnu, certes, mais un lui qui partagerait mon quotidien.
Et aujourd’hui, la seule chose que j’aie réellement, est un boulot où je m’épanouis.
C’est déjà pas mal, direz-vous, je le sais, et m’en réjouis chaque jour.
Mais comment masquer le malaise, comment ravaler sa solitude, à chaque fois que la question « et, tu es avec quelqu'un ? » m’est posée ?
Comment ne pas sauter à la gorge du malheureux qui la prononce ?
Comment ne pas le fusiller du regard ?
Comment feindre que cette situation me convient, et que, non, vraiment, le célibat, ça me convient trop ?
Comment ne pas calculer, ne pas se dire que, merde, quand même, d’ici 5 ans, ça me plairait bien d’être la Maman d’un petit bout de chou ?
Comment ne pas se sentir en marge quand tout le monde vous le fait remarquer ?
Je n’ai pas de réponse à ces « comment ». Encore moi aux « pourquoi » qui s’ensuivent en général.
Je ne sais pas ce que je fais, ou ne fais pas.
Toujours est-il que je pense que chacun a droit à son coin de ciel bleu, à son oasis de paix et d’amour.
Oui, je suis entourée, oui, j’ai une famille et des amis aimants.
Mais désolée, vous ne me suffisez pas toujours.
J’ai dû être très méchante dans une autre vie, je ne vois que ça.
Ces pensées tournent en boucle dans mon cerveau depuis une discussion hier soir avec une vieille amie de l’époque de mes études.
Elle a revu ce charmant jeune homme qui me plaisait bien et que, je crois, je ne laissais pas indifférent.
À quoi ça s’est joué, qu’on se loupe de si peu ?
Pourquoi n’a-t-on jamais osé réellement se parler ?
À quoi ça tient, tout ça ?
À rien, trois fois rien.
Qui serais-je aujourd’hui, si nous nous étions trouvés, plutôt que de ne cesser de nous tourner autour ?
« Des souvenirs qui collent au corps, comme une vapeur d’essence ».
Multikiss, Maxitchao...
Ambiance nostalgique.
Pas évident d’entrer dans l’âge où tout le monde pense que la norme est d’être marié, ou presque, d’avoir des projets d’avenir à deux, pour devenir trois, et plus si affinités.
Il y a dix ans, je pensais qu’à 24 ans, je serai en effet mariée, ou presque, et que j’ébaucherais des projets de famille. Je pensais que j’aurais un boulot épanouissant, un chez-moi bien à moi, et à lui.
Lui, l’inconnu, certes, mais un lui qui partagerait mon quotidien.
Et aujourd’hui, la seule chose que j’aie réellement, est un boulot où je m’épanouis.
C’est déjà pas mal, direz-vous, je le sais, et m’en réjouis chaque jour.
Mais comment masquer le malaise, comment ravaler sa solitude, à chaque fois que la question « et, tu es avec quelqu'un ? » m’est posée ?
Comment ne pas sauter à la gorge du malheureux qui la prononce ?
Comment ne pas le fusiller du regard ?
Comment feindre que cette situation me convient, et que, non, vraiment, le célibat, ça me convient trop ?
Comment ne pas calculer, ne pas se dire que, merde, quand même, d’ici 5 ans, ça me plairait bien d’être la Maman d’un petit bout de chou ?
Comment ne pas se sentir en marge quand tout le monde vous le fait remarquer ?
Je n’ai pas de réponse à ces « comment ». Encore moi aux « pourquoi » qui s’ensuivent en général.
Je ne sais pas ce que je fais, ou ne fais pas.
Toujours est-il que je pense que chacun a droit à son coin de ciel bleu, à son oasis de paix et d’amour.
Oui, je suis entourée, oui, j’ai une famille et des amis aimants.
Mais désolée, vous ne me suffisez pas toujours.
J’ai dû être très méchante dans une autre vie, je ne vois que ça.
Ces pensées tournent en boucle dans mon cerveau depuis une discussion hier soir avec une vieille amie de l’époque de mes études.
Elle a revu ce charmant jeune homme qui me plaisait bien et que, je crois, je ne laissais pas indifférent.
À quoi ça s’est joué, qu’on se loupe de si peu ?
Pourquoi n’a-t-on jamais osé réellement se parler ?
À quoi ça tient, tout ça ?
À rien, trois fois rien.
Qui serais-je aujourd’hui, si nous nous étions trouvés, plutôt que de ne cesser de nous tourner autour ?
« Des souvenirs qui collent au corps, comme une vapeur d’essence ».
Multikiss, Maxitchao...